Une escapade à deux roues près de l'étang de Pléhédel, et voilà que les idées se libèrent à mesure que le mouvement s’accélère. Libérer le corps de son apathie permet à la pensée de l'accompagner dans cette félicitée qui à son tour se livre aux folles randonnées sans colliers. Pourtant à présent émancipée de son atone passivité, une culpabilité vint aussitôt la rattraper. Ainsi en ces mots s'est-elle soudainement manifestée :
Je n'ai pas lu Hugo !
Et c'est là tout l'un de mes fardeaux de ne pas encore m'être encombré du poids des mots de l'illustre maestro pour mes ballades à vélo.
Alors certes je n'ai pas lu Hugo, mais combien de prix Hugo ?
Il est facile d'ainsi esquiver le reproche initial, mais cela me permet d'introduire ce billet par quelques hommages aux auteurs récompensés :
A Robert Charles Wilson et son magnifique Spin, grand moment de science fiction que j'eus l'improbable idée d'accompagner de Leonard Cohen dans une magnifique harmonie totalement dénuée de logique.
A Vernor Vinge pour un feu sur l'abîme, délicieux périple qui accompagnait mes ballades dans les montagnes corses.
A Orson Scott Card et sa voix des morts qui ne m'aura guère laissé un souvenir à vie mais qui me remémore une vieille amitié qui resurgit aujourd'hui.
A Isaac Asimov et son cycle Fondation, bible de tout aventurier susceptible d'explorer un jour une saga space opera à la Geoges Lucas.
A Frank Herbert et son mythique Dune qui pour une raison encore inconnue restera associé à Placebo ... Dans un 9m² confiné d'étudiant, mettez un disque, prenez un bouquin, sombrez-y sans vous en rendre compte et voilà comment associer à jamais deux univers entre 4 murs.
A Ray Bradbury pour son Fahrenheit 451, une figure imposée pour le post-ado révolté par un passé totalitaire encore trop proche (voir aussi 1984 d'Orwell, le meilleur des mondes d'Huxley etc ...).
A Dan Simmons ... Ah Dan Simmons ...
Dan Simmons cet auteur incroyable qui a notamment ce bon goût de rétablir des œuvres littéraires classiques dans ses romans de science-fiction (qui tendent à devenir eux-même des classiques sci-fi).
De Keats à Yeats en passant par Shaekespeare ou Proust. Et bien qu'à titre personnel j'apprécie avec une certaine disparité ses écrits, d
Je n'ai pas lu Hugo !
Et c'est là tout l'un de mes fardeaux de ne pas encore m'être encombré du poids des mots de l'illustre maestro pour mes ballades à vélo.
Alors certes je n'ai pas lu Hugo, mais combien de prix Hugo ?
Il est facile d'ainsi esquiver le reproche initial, mais cela me permet d'introduire ce billet par quelques hommages aux auteurs récompensés :
A Robert Charles Wilson et son magnifique Spin, grand moment de science fiction que j'eus l'improbable idée d'accompagner de Leonard Cohen dans une magnifique harmonie totalement dénuée de logique.
A Vernor Vinge pour un feu sur l'abîme, délicieux périple qui accompagnait mes ballades dans les montagnes corses.
A Orson Scott Card et sa voix des morts qui ne m'aura guère laissé un souvenir à vie mais qui me remémore une vieille amitié qui resurgit aujourd'hui.
A Isaac Asimov et son cycle Fondation, bible de tout aventurier susceptible d'explorer un jour une saga space opera à la Geoges Lucas.
A Frank Herbert et son mythique Dune qui pour une raison encore inconnue restera associé à Placebo ... Dans un 9m² confiné d'étudiant, mettez un disque, prenez un bouquin, sombrez-y sans vous en rendre compte et voilà comment associer à jamais deux univers entre 4 murs.
A Ray Bradbury pour son Fahrenheit 451, une figure imposée pour le post-ado révolté par un passé totalitaire encore trop proche (voir aussi 1984 d'Orwell, le meilleur des mondes d'Huxley etc ...).
A Dan Simmons ... Ah Dan Simmons ...
Dan Simmons cet auteur incroyable qui a notamment ce bon goût de rétablir des œuvres littéraires classiques dans ses romans de science-fiction (qui tendent à devenir eux-même des classiques sci-fi).
De Keats à Yeats en passant par Shaekespeare ou Proust. Et bien qu'à titre personnel j'apprécie avec une certaine disparité ses écrits, d
Un jour Georges PERROS m'a dit: Je connais un paysan qui n'a lu qu'un livre dans sa vie; mais il est mille fois plus cultivé que moi qui en lit plusieurs par semaine...
RépondreSupprimerErwan.
Quel était donc ce livre ?
SupprimerLire Dune en écoutant Placebo !!!! Quelle idée de "citéussien" !!!
RépondreSupprimer:))
Oui les années d'études où l'on s'égare davantage dans les disciplines culturelles que les villes cosmopolites étudiantes ont a nous offrir plutôt que sur les bancs de la fac, nous font faire des choses assez étranges :)
SupprimerTrop de découverte en si peu de temps et d'espace, des juxtapositions ... étonnantes ^^